Navigation sur: Critiques de disques et livres

Reena Esmail : This Love Between Us: Prayers for Unity. Barbara Croall : Giishkaapkag The Elora Singers/Mark Vourinen. TESR 001 Durée : 54 min Cet enregistrement des deux douzaines des Elora Singers sous la direction de Mark Vourinen s’inscrit clairement dans la tendance actuelle qui met l’accent sur la diversité culturelle. L’œuvre la plus longue, de la compositrice amérindienne Reena Esmail, intègre plusieurs langues et tente de recenser les principales religions du monde en sept mouvements – dans les styles musicaux indiens et occidentaux. Un défi de taille. La partition (qui fait appel à un orchestre de plus de 20 instruments, dont le…

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Love & Death Navarra String Quartet Orchid Classics ORC100135 Durée : 80 min Vous m’entendrez parfois dire aux générations montantes qu’elles devraient écouter les nouvelles musiques de notre époque plutôt que Beethoven et Mahler, qu’elles apprécieront davantage dans la cinquantaine. Inutile de dire que je n’en ai pas beaucoup converti. Toutes les excuses habituelles tiennent : rentrer du travail, préparer le dîner, mettre les enfants au lit, végéter sur le canapé, aucune concentration restante pour les grincements et les cris des compositeurs contemporains. Je sais, je suis passé par là. Mais je continue d’essayer de persuader les plus jeunes d’écouter la nouveauté.…

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Peter-Anthony Togni : Sea Dreams Luminous Voices Chamber Choir/Timothy Shantz. Kate Patridge (soprano), Sarah Han-Scinocco (flûte), Sarah MacDonald (flûte), Tova Olson, Victor Cheng (percussion), Jeff Reilly (clarinette basse) Leaf Music LM236 Durée : 61 min 39 Les enregistrements rayonnants et/ou relaxants de chorales ne sont pas exactement rares. Il y a toujours de la place pour un autre. Ici, les Luminous Voices de Calgary, qui se décrivent avec précision, sous la direction de leur directeur musical Timothy Shantz, font un plaidoyer admirable pour les partitions sacrées du compositeur néo-écossais Peter-Anthony Togni. En commençant par un Totus Tuus calmement édifiant et essentiellement consonant adressé à…

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Herbert von Karajan. The Complete Decca Recordings Decca 483 4903 (33 disques). Il fut un temps, il y a environ 60 ans, où Herbert von Karajan était appelé officieusement le « directeur général de la musique de l’Europe ». En 1960, il était chef d’orchestre à vie de la Philharmonie de Berlin, directeur artistique de l’Opéra d’État de Vienne, chef d’orchestre en chef de l’Orchestre Philharmonia de Londres et chef d’orchestre fréquent de la Philharmonie de Vienne, de la Scala et du Festival de Salzbourg. Il était également sous contrat avec les trois principales maisons de disques, EMI, Deutsche Grammophon et Decca.…

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Beethoven : Sonates pour violon et piano, op. 12 nos 1-3; Op. 24 Andrew Wan, violon. Charles Richard-Hamelin, piano Analekta AN2 8795 Durée : 69 min 58 Ce disque fonctionne bien comme chasseur de cafard de l’ère COVID-19 et rappelle à point nommé combien accompli est le génie de Beethoven pour tous et partout (en dépit des effusions idéologiques contemporaines contraires). Les quatre sonates, et en fait tous les mouvements sauf un, sont dans une tonalité majeure. Non que la bonhomie rayonnante semble jamais facile, Beethoven étant le plus grand maître de tous en l’art de représenter la vie dans son ombre aussi bien…

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The Spirit and the Dust Beverley Johnston, percussions; Marc Djokic, violon; Amici Chamber Ensemble Centredisques CMCCD 27920 Durée : 67 minutes Plus tôt cette année, le Centre de musique canadienne a fait paraître un enregistrement que l’on vous recommande chaudement, The Spirit and the Dust. Mettant en vedette la percussionniste Beverley Johnston, accompagnée du violoniste Marc Djokic et de l’ensemble de chambre Amici, cet album mêle ambiance psychédélique, rêverie surnaturelle et exploration de sonorités venues d’ailleurs. Le timbre du marimba et du vibraphone nous transporte par moments dans un état de transe qui rend les œuvres séduisantes à l’oreille, malgré leur…

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Britten : Sinfonia da Requiem. (“The British Project.”) City of Birmingham SO/Mirga Gražinytė-Tyla DG 4839072 Durée : 20 min 9 sec Comme La Messe en ut majeur de Beethoven qui est éclipsée par sa puissante Messe solennelle en ré majeur, la Sinfonia da Requiem de Benjamin Britten est parfois confondue avec le War Requiem, même si les deux œuvres n’ont rien en commun. La Sinfonia, œuvre pour orchestre uniquement, ne dure que 20 minutes et est parcourue d’ambivalence personnelle. Britten a reçu la commande en 1939, s’étant récemment installé à New York et ayant été exposé à son mode de vie…

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Vivaldi : Luce e ombra Myriam Leblanc, soprano. Grégoire Jeay, flûte; Antoine Malette-Chénier, harpe triple baroque; Marie-Michel Beauparlant, violoncelle (Ensemble Mirabilia) Analekta AN 2 9137 Durée : 60 min 47 Associé dans l’esprit du public à ses concertos animés, Vivaldi était tout aussi prolifique (et prévisible) en tant que compositeur vocal. Ce programme mettant en vedette la jeune soprano lyrique Myriam Leblanc mélange des numéros mélancoliques et rapides avec des entractes instrumentaux par un trio de flûte, violoncelle et harpe (la dernière en remplacement d’un clavecin et sonnant comme un luth). Le morceau d’ouverture, un air prolongé (« Gelido in ogni vena ») de l’opéra Il…

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Par Justin Bernard, Arthur Kaptainis, Norman Lebrecht et Paul E. Robinson Vivaldi : Luce e ombra Myriam Leblanc, soprano. Grégoire Jeay, flûte; Antoine Malette-Chénier, harpe triple baroque; Marie-Michel Beauparlant, violoncelle (Ensemble Mirabilia) Analekta AN 2 9137 Durée : 60 min 47 3/5 Associé dans l’esprit du public à ses concertos animés, Vivaldi était tout aussi prolifique (et prévisible) en tant que compositeur vocal. Ce programme mettant en vedette la jeune soprano lyrique Myriam Leblanc mélange des numéros mélancoliques et rapides avec des entractes instrumentaux par un trio de flûte, violoncelle et harpe (la dernière en remplacement d’un clavecin et sonnant comme un luth). Le…

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Les enregistrements de la neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven sont innombrables. Dans le cadre de ce court article, seul est possible un survol des plus marquants. Deux de ces enregistrements sont celui de Wilhelm Furtwängler en 1951, à la réouverture du Festival de Bayreuth après la Deuxième Guerre mondiale, et celui de 1952 d’Arturo Toscanini, alors âgé de 85 ans, dans le cadre de l’intégrale qu’il a réalisée à la fin de sa vie. La Neuvième de Furtwängler est mystérieuse, solennelle, plus grande que nature, une cathédrale de son, marquée par des variations de tempo constantes où le chef…

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