Godwin Friesen (piano) – Grand Prix de l’Orchestre Symphonique de Montréal, prix Barbara Bronfman

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Godwin Friesen, étudiant de l’Université de Montréal, a été agréablement surpris à la cérémonie de remise du prix Barbara Bronfman de l’Orchestre symphonique de Montréal. Lorsque l’annonceur a révélé que Friesen était le lauréat du premier prix, il est resté bouche bée.

La réaction candide et sincère du pianiste ne surprend pas vu ses débuts modestes. Friesen a grandi dans un foyer entouré de musique et a même fait partie d’un ensemble avec sa famille. Dès son plus jeune âge, on lui a enseigné que la musique est une affaire de communauté, ce qu’il croit encore aujourd’hui. En effet, il cherche à ce que ses « prestations musicales aient un impact sur de nombreuses personnes, inspirant le changement et l’espoir ». Conteur dans l’âme, le véritable désir de Friesen est d’emmener le public en voyage, de raconter une histoire. « Le fait que je puisse utiliser la musique pour faire du bien au monde me donne envie de le maximiser, dit-il. Il me reste tant de possibilités à découvrir ! »

Friesen communique également avec son public à travers la composition. Il a commencé à écrire de la musique vers l’âge de 7 ans, encouragé par son premier professeur de piano. Des années plus tard, il interprète une fugue qu’il a composée lui-même au concours Manuvie de l’OSM. Parallèlement, il a programmé des œuvres de Haydn, Bach, Rachmaninov et le compositeur canadien Marc Hyland. L’exploration des contrastes entre ces œuvres est l’aspect que M. Friesen a préféré dans son interprétation : « J’aime la simplicité et la beauté tranquille de Haydn, puis le flot d’émotions du Rachmaninov. » Friesen voit de l’émerveillement et de la beauté dans chaque morceau qu’il joue et c’est ce qu’il espère transmettre aux auditeurs.

L’expérience de la culture francophone de Montréal et l’intégration dans de nouvelles communautés ont rendu cette année particulièrement enrichissante pour Friesen. Véritablement sociable, il est ravi de poursuivre son voyage en utilisant la musique pour unir les gens, en détournant leur attention des facteurs de stress apparemment inévitables de la vie pour les plonger dans une bulle de joie musicale.