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L’Orchestre Galileo présente deux concerts
L’Orchestre Galileo a élu domicile dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent, au sud-ouest de Montréal, depuis le début de ses activités en octobre 2010. Composée de 15 à 35 instrumentistes, cette formation de chambre varie les répertoires et les styles orchestraux pour le plus grand plaisir des habitants de la région. Le 19 avril à l’église Saint-Michel de Vaudreuil-Dorion, l’orchestre présente un premier concert sous la direction de Daniel Constantineau avec, au programme, des musiques résolument tournées vers la modernité : la Grande fugue de Beethoven, Siegfried-Idyll de Wagner, Fünf Sätze de Webern et la Symphonie de chambre no 2 de Schoenberg. Le 3 juin à l’église de la Nativité de La Prairie, Galileo propose un deuxième concert. La Symphonie en la mineur d’Alice Mary Smith et la Symphonie en sol mineur de Louise Farrenc, deux œuvres d’envergure écrites par des femmes, ont ici une place de premier plan. Le plus intime Quatuor à cordes en mi bémol majeur de Félix Mendelssohn complète ce programme en trois parties. L’orchestre toujours dirigé par Daniel Constantineau pourra compter sur les musiciens du Quatuor Cobalt. www.orchestregalileo.com
La Nef s’éclate
Rien n’arrête La Nef, pas même les vents contraires. Malgré la pandémie, la compagnie a multiplié les projets éclectiques. Elle a récemment produit Baratin d’marins, un album mettant en valeur des musiques traditionnelles du Québec et du nord-ouest de la France (voir notre critique dans ce numéro). Le 21 avril, pour fêter officiellement son 30e anniversaire, La Nef fera appel à des musiciens dont beaucoup ont collaboré à ce projet d’album. Le concert fera entendre Seán Dagher au cistre et à la voix, Pierre-Alexandre Saint-Yves aux flûtes et à la voix également, Andrew Wells-Oberegger et Éric Breton aux percussions, Kate Bevan-Baker et Alexander Kehler aux violons, Amanda Keesmaat au violoncelle ainsi que les chanteurs Jean-François Daigneault et Dorothéa Ventura. Plusieurs artistes invités surprises se joindront au groupe, préviennent la directrice artistique Claire Gignac et le directeur musical Seán Dagher. Au programme de ce concert présenté à la Maison de la culture Maisonneuve, des musiques qui ont marqué l’histoire de La Nef et des styles variés tout à son image.
Les 7 et 8 mai, Pierre-Alexandre Saint-Yves sera de retour en ce lieu emblématique pour la compagnie. En plus de jouer des instruments à vent, il sera à la conception, à la composition, à la direction musicale ainsi qu’à la narration d’un conte pour enfants intitulé Sous les eaux. Une exploration poétique d‘un monde aquatique étonnant avec vidéo sous-marine. Parmi ses partenaires de projet, le multi-instrumentiste Andrew Wells-Oberegger, l’auteure Annie Gravel et Claire Gignac à la mise en scène. www.la-nef.com
Suite et fin de l’intégrale Rachmaninov
En septembre dernier, la Maison de la musique de Sorel-Tracy, sous la direction de Rachel Doyon, inaugurait une série de concerts « intégrale » consacrée à Rachmaninov. Toutes les œuvres pour piano seul du compositeur russe et ses suites pour deux pianos, transcrites pour l’occasion par le pianiste Serhiy Salov, étaient présentées en ordre chronologique et en quatre blocs (A-D) lors d’une seule fin de semaine à l’église Enfant-Jésus.
Les 22 et 23 avril prochain, l’intégrale se poursuit avec cette fois la musique avec orchestre de Rachmaninov. Plusieurs pianistes se relaieront pour affronter ce que beaucoup considèrent comme le summum de la virtuosité pour leur instrument : Antoine Laporte (concerto no 1), Serhiy Salov (concerto no 2), Jean-Philippe Sylvestre (concerto no 3) et Élisabeth Pion (concerto no 4). De son côté, Richard Raymond s’attaquera courageusement aux 24 variations de la Rhapsodie sur un thème de Paganini. Accompagnés par l’Orchestre symphonique de Laval, sous la direction d’Alain Trudel, les cinq artistes compléteront ainsi le cycle par deux autres blocs de musique (E et F). Le musicologue Georges Nicholson sera de retour en ouverture de chaque bloc pour partager ses connaissances du répertoire. À noter également la participation d’André Champagne comme maître de cérémonie. www.maisondelamusique.org
La flûte enchantée à Montréal
Mozart sera doublement à l’honneur dans le domaine de l’art lyrique. Les 7, 10, 12, 15 et 17 mai à la salle Wilfrid-Pelletier, d’abord, l’Opéra de Montréal présente La flûte enchantée. C’est dans une production de Barrie Kosky qui rappelle l’époque du cinéma muet et des décors remplis de projections visuelles que les personnages de ce célèbre Singspiel prennent vie. Le prince Tamino, interprété par le ténor Aaron Blake, part à l’aventure avec son compagnon de route Papageno, incarné par le baryton Richard Sveda, pour délivrer Pamina, un rôle confié à la soprano Kim-Lillian Strebel. Les personnages iconiques de la Reine de la Nuit, pour soprano colorature, et de Sarastro, pour basse profonde, sont joués respectivement par Anna Siminska et Christian Zaremba. Le reste de la distribution est composé notamment d’anciens stagiaires de l’Atelier lyrique : les sopranos Andrea Núñez et Kirsten LeBlanc ainsi que Florence Bourget en trio de dames d’honneur, Matthew Dalen et Jean-Philippe McClish en duo de soldats et, enfin, la soprano Élisabeth Polese sous les traits enlaidis de Papagena. Avec la participation du Chœur de l’Opéra de Montréal et de l’Orchestre métropolitain, sous la direction de Christopher Allen. www.operademontreal.com
Don Giovanni à Québec
Les 14, 17, 19 et 21 mai, un autre opéra de Mozart est représenté, cette fois à l’Opéra de Québec. La compagnie lyrique de la Capitale-Nationale qui présente d’habitude ses productions au Grand Théâtre met à l’affiche le non moins célèbre Don Giovanni, sur un livret de Lorenzo da Ponte. Dans le rôle du séducteur aux mille conquêtes, le baryton-basse de réputation internationale Philippe Sly. Le baryton – et guitariste – Doug MacNaughton incarne son fidèle serviteur Leporello. Du côté des personnages féminins, victimes de Don Juan, on retrouve les sopranos Anaïs Constans (Donna Anna) et Florie Valiquette (Zerlina) ainsi que la mezzo-soprano Julie Boulianne (Donna Elvira) dont la réputation n’a d’égale que celle de Phillipe Sly. La basse Alain Coulombe qui connaît aussi une belle carrière en Europe joue le rôle en surplomb du Commandeur tandis que Jonathan Boyd et Geoffroy Salvas sont Don Ottavio et Masetto. Ils sont accompagnés par le Chœur de l’Opéra de Québec et l’Orchestre symphonique de Québec sous la direction de Jean-Marie Zeitouni dans une mise en scène de Bertrand Alain, des décors de Julie Lévesque et des costumes d’Émily Wahlman entièrement conçus dans la ville de Québec. www.operadequebec.com
Dernier concert de la saison pour l’AOJM
La 46e saison de l’Association des orchestres de jeunes de la Montérégie a été marquée par les annulations en série. Après avoir dû passer le début d’année en confinement, l’AOJM peut enfin envisager sans trop d’inquiétude son dernier concert de la saison. Depuis sa fondation en 1974 par André Neuburger, cet organisme sans but lucratif rend possible l’apprentissage de la musique orchestrale à de nombreux jeunes musiciens de la région grâce à trois niveaux d’orchestre différents. Il y a d’abord l’Orchestre à cordes junior de la Montérégie (OCJM), formé d’une quarantaine d’instrumentistes âgés de 8 à 17 ans, sous la direction de Nicole Lauzière depuis septembre 1992. Il y a ensuite l’Orchestre symphonique des jeunes de la Montérégie (OSJM), composé de plus d’une soixantaine de musiciens âgés de 14 à 25 ans et dirigé par Georges-Étienne d’Entremont depuis septembre 2015. Il y a enfin l’Ensemble Prélude, mené par Zoé Dumais depuis la saison 2002-2003, qui accueille pour sa part de très jeunes cordistes initiés à la musique de groupe et préparant l’audition pour l’OCJM. Le 22 mai prochain, à 19 h 30, ces trois entités de l’AOJM seront réunies à la Maison symphonique de Montréal pour le grand retour sur scène de ces musiciens en herbe après un an d’attente ! À l’heure où nous imprimons, le programme n’a pas encore été annoncé. www.aojm.org
Musica Camerata
Dans le cadre d’un mouvement global qui vise à reconnaître davantage la contribution des femmes dans l’histoire de la musique classique, Musica Camerata Montréal propose à son public, le 4 juin à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, un programme composé d’œuvres de deux compositrices méconnues. Au programme de cet ensemble de musique de chambre, des Quintettes avec piano et un quatuor à cordes de la Polonaise Grazyna Bacewicz, jumelée avec l’Américaine Amy Beach. On retrouve la pianiste Berta Rosenohl, les violonistes Luis Grinhauz et Van Armenian, l’altiste Sofia Gentile et le violoncelliste Bruno Tobon dans un groupe à géométrie variable en fonction des pièces interprétées. www.cameratamontreal.com
L’OCM rend hommage aux héros de la santé
Il fallait être héroïque pour être travailleuse ou travailleur de la santé et affronter toute la pandémie. C’est le vibrant hommage que l’Orchestre classique Montréal veut rendre à tout le milieu. Sous la direction de Boris Brott, les musiciens interprètent la Symphonie no 3, dite l’«Héroïque », de Beethoven, une œuvre de circonstance à laquelle s’ajoute la Fantaisie chorale du même compositeur. Ce concert, intitulé Eroica : à nos héros de la santé, qu’on imagine chargé d’émotions clôture en grand la 82e saison de l’OCM à la Maison symphonique le 27 mai à 20 h. Grâce à son commanditaire Medicom, 200 travailleuses et travailleurs de la santé ont été invités. Parmi les solistes, on retrouve Jean-Philippe Sylvestre au piano, Jacqueline Woodley et Suzanne Taffot, sopranos, Rose Naggar-Tremblay, mezzo-soprano, Emmanuel Hasler et Matthew Dalen, ténors, ainsi que Jean-Philippe McClish, baryton. Dans la Fantaisie chorale, ils auront le renfort de deux chœurs, Les Filles de l’île et Les Chantres musiciens. « Acceptez donc avec joie, belles âmes, les présents de l’art. Quand l’amour et la force se rejoignent, l’humanité reçoit la faveur des dieux », peut-on lire à la fin du poème de Christoph Kuffner, source d’inspiration de Beethoven pour l’écriture de l’œuvre. Certains y trouveront beaucoup de ressemblances avec l’Ode à la joie. www.orchestre.ca
12e édition du Festival Classica
Pour sa 12e édition, du 27 mai au 19 juin, le Festival Classica présente pas moins de 22 concerts. Le répertoire s’étend de la musique d’église à la musique de film, de Claudio Monteverdi à Ennio Morricone en passant par des compositeurs de toutes les époques.
Premier à se lancer cette année, l’Orchestre de l’Agora, sous la direction de Nicolas Ellis, interprétera non seulement la Messa di Gloria et le célèbre Intermezzo extrait de Manon Lescaut de Puccini, mais aussi les ouvertures d’Aïda et de La forza del destino de Verdi. La soirée du 27 mai à la basilique Saint-Anne de Varennes s’annonce très lyrique en compagnie du ténor Antoine Bélanger et du baryton Hugo Laporte.
Le 28 mai à la paroisse de Saint-Lambert, le Festival Classica offrira au public un moment de recueillement avec les Stabat Mater de Pergolèse et de Vivaldi. Aux côtés de l’Orchestre Arion Baroque, sous la direction de Mathieu Lussier, la soprano Magali Simard-Galdès et la mezzo-soprano Florence Bourget uniront leurs voix dans ces deux chefs-d’œuvre de musique sacrée.
Le 29 mai à l’église Saint-Benoît de Mirabel, l’Ensemble Caprice nous invite à découvrir la première mondiale d’un cycle de concertos pour flûte à bec de Vivaldi, autrefois perdu mais aujourd’hui reconstruit grâce à Matthias Maute. Ce dernier, à la flûte à bec, formera un duo avec une autre flûtiste de renom, Sophie Larrivière.
Parmi les autres concerts à surveiller jusqu’au début du mois de juin, mentionnons celui qui mettra à l’honneur La Messe solennelle de Rossini, le 3 juin à la paroisse de Saint-Lambert. La soprano Myriam LeBlanc et le ténor Antonio Figueroa rejoindront sur scène Florence Bourget et Hugo Laporte qui n’en sont pas à leur première apparition. Ils seront accompagnés par l’Ensemble vocal Arts-Québec, sous la direction de Matthias Maute. www.festivalclassica.com
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