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Don Ellis, vous connaissez ? Trompettiste au parcours bigarré, ce musicien est apparu dans les mouvements d’avant-garde de New York du début des années 1960. Comme accompagnateur, il a fait partie du sextette du compositeur George Russell pour ensuite travailler en trio avec Paul Bley. Au milieu de cette même décennie, il se lance dans l’aventure des grands orchestres en s’installant à Los Angeles. Après avoir exploré les métriques composées (7/4, 11/8, etc.), il apprête sa musique au rock psychédélique. Au moment de sa mort prématurée en 1978, Ellis composait sans relâche pour les studios hollywoodiens. Il n’avait que 44 ans. Oublié de nos jours, ce thuriféraire du jazz orchestral moderne mérite une redécouverte. Telle est l’intention des deux soirées qui se tiendront sous la direction de Philippe Keyser les 18 et 19 mars prochains à la Sala Rossa.
Jadis directeur de la formation Kappa au début des années 2000 et enseignant à la retraite du cégep Saint-Laurent, Keyser avait rassemblé une troupe de jeunes en 2017 pour revisiter la musique de l’Infonie en soirée d’ouverture du festival Suoni per il Popolo. Le 19 décembre dernier, il revenait à la charge avec une autre soirée atypique, en l’occurrence un programme d’œuvres du répertoire de Stan Kenton, en particulier les pièces de son arrangeur le plus audacieux Bob Graettinger, auteur de l’incomparable City of Glass. En sus, l’ensemble d’une vingtaine de jeunes a repris trois morceaux écrits pour l’orchestre d’Ellis des années 1970, ravivant l’étincelle de folie des originaux. Parlant de folie, on nous promet une distribution d’une cinquantaine de musiciens pour ces soirées. Ça promet.
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