This page is also available in / Cette page est également disponible en:
English (Anglais)
-
Pentatone2
-
First Hand Records4
Il n’est pas fréquent d’avoir l’occasion de comparer deux compositeurs frère et sœur. En fait, à part les Mendelssohn, il n’y a que Mozart et sa malheureuse sœur Nannerl. Dans la famille Mendelssohn, Fanny a été la première à faire preuve de talent, avant d’être réduite au silence par son père lorsque le jeune Felix a fait preuve d’un génie juvénile que beaucoup ont comparé à celui de Mozart. Fanny est partie, s’est mariée, a pris soin de sa famille et a choqué Félix en reprenant la composition à la trentaine.
Trois chanteurs anglais – le ténor Tim Parker-Langston et les mezzos Stephanie Wake-Edwards et Jennifer Parker – les ont enregistrés au début de l’année dans la Maison Mendelssohn de Leipzig, sur ce qui ressemble à un piano d’époque. Le chant est admirable, l’ambiance exceptionnelle. Mon seul reproche est que la compositrice est désignée sur la pochette par son nom de femme mariée « Fanny Hensel », plutôt que Mendelssohn, ou Mendelssohn-Hensel. Fanny, d’un caractère beaucoup plus fort que son frère, commençait tout juste à éprouver la satisfaction de voir ses premières œuvres imprimées lorsqu’elle mourut d’une attaque cérébrale, à l’âge de 42 ans. Felix, inconsolable, la rejointe l’année suivante (je parle plus en détail de leur relation inhabituelle dans mon livre Genius and Anxiety).
Evaluation : **/****
This page is also available in / Cette page est également disponible en:
English (Anglais)