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Secret City Records3.5
Néo-Romance
Secret City Records, 2023
Alexandra Stréliski, piano et orgue; Natalia Kotarba, violon; Fayçal Cheboub, alto; Julia Kotarba, violoncelle; Pierre-Olivier Rioux, contrebasse
Bien que Néo-Romance joue avec le genre romantique de manière inventive, la fidélité musicale est éclipsée par un problème flagrant de qualité audio.
Les œuvres de cet album rappellent d’abord le répertoire lent et méditatif du piano solo, jusqu’à ce que The first kiss surprenne l’auditeur par l’ajout d’un violoncelle et d’un violon. Ceux-ci apportent beaucoup de poids émotionnel et de dynamisme à l’album. Dans Air de famille, cependant, l’auditeur peut commencer à entendre le feutre frapper les cordes du piano lorsque Stréliski joue les notes avec plus de vigueur. Au début, cela ajoute de l’impact aux pauses fréquentes et rappelle l’idée des musiciens romantiques dramatiques, qui s’insèrent dans l’interprétation. Une dernière danse fait bon usage de cet effet, qui contribue à une cacophonie de sons et à une tension croissante.
Il devient cependant distrayant dans In the air, et carrément écrasant dans BORDERS et The Breach. Cette deuxième œuvre met également l’accent sur le fait que le piano sonne en sourdine, les notes ne résonnant pas correctement en raison de la force avec laquelle elles sont frappées. Seuls les instruments à cordes, peu fréquents, offrent aux auditeurs des notes non assourdies satisfaisantes. Alors que la musique romantique est censée susciter des émotions fortes, la musique néoromantique de Stréliski pourrait attirer l’attention sur la manière dont la musique est émotionnelle en premier lieu. Intrigant en tant que concept, son application pratique n’est pas toujours agréable.
Traduction par Andréanne Venne
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